Les Chambres de Catherine

Eglise de Saint Martin de Boubaux

Bien que construite en 1824, cette petite église d'inspiration
romane est un bijou serti sur le rocher.
Son écrin cévenol lui convient à merveille.

           

 Sa plus grande fierté est d'avoir abrité l'abbé Pourcher (1831-1916), humaniste, historien, curé, imprimeur dans sa propre imprimerie, ayant reçu la bénédiction et les éloges de sa sainteté le pape pour ses activités diverses

 

L'association  « Les amis de l'Eglise de Saint-Martin de Boubaux » (une soixantaine d'adhérents) créée le 5 décembre 1998 s'étant donné comme tâche de tout mettre en oeuvre pour la restauration de l'Eglise de Saint-Martin de Boubaux, considérée comme patrimoine communal.

            

        Les premiers travaux inhérents à l'équipe municipale furent aussitôt entrepris sous la bienveillante direction de Monsieur Yves Fages alors maire de la commune et depuis Président honoraire de l'association.

            En parfaite corrélation avec la Commission d'art sacré diocésain, avec les aides du conseil général, de la D.R.A.C.,et l'appui de nombreux dons, l'association a réussi à faire restaurer l'autel, les statues de St. Joseph et de la Vierge, le Confessionnal, les fonts baptismaux, la cloche.

 

Le tabernacle et l'autel.       

 

Le mot Torah sculpté sur la porte du Tabernacle indique que le coffret devait renfermer les 5 rouleaux de la Torah (les 5 premiers livres de la Bible) avant d'être retransformé par l'Abbé Pourcher. Le Pélican sculpté sur la porte (qui fait couler son sang pour nourrir ses sept petits) indique que le coffret devait ensuite abriter le calice et les ciboires.

 

Sur le devant de l'autel l'agneau couché sur une croix repose sur un livre dont les sept sceaux nous montrent que c'est le livre de l'Apocalypse.

 

La statue de la Vierge.

 

Cette Vierge à l'enfant de bois doré, peint du XVIII ème siècle a été restaurée. Les détails de cette restauration et son explication sont visibles à l'intérieur de l'Eglise.

 

La statue de Saint Joseph. 

 

Si la statue est plus récente, la niche, si bien proportionnée, est d'origine.

 

Le Confessionnal.

 

La restauration du confessionnal n'a pas été la moins facile. La grille centrale, de même facture que l'ancienne petite séparation entre l'autel et les fidèles est restée d'origine. On ne peut qu'admirer l'art de l'ébéniste qui s'est chargé de cette restauration.

 

Le clocher.

 

Cloche en bronze.
Eglise paroissiale.
Fondeur : N. BAUDOIN à ALES 1827.

 

Les fonts Baptismaux.

 

            D'après la légende, cette pierre sculptée, d'un seul bloc, ramassée au fond du Galeizon par l'abbé Pourcher. Remonté sur un traîneau, tiré par son âne jusqu'à St martin de Boubaux, puis, jusqu'à l'église. Cet ancien bénitier de l'église abandonnée de Lamelouze, fut transformé par lui en baptistère.

 

Cet article a été créé grâce au travail de Rodolphe Mirès et de Simone Donchez.



12/09/2010
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